Rois des trips

vendredi 31 juillet 2015

Fin du voyage - Récapitulatif

Et voilà, notre périple est terminé. Voici quelques statistiques et anecdotes à propos de notre voyage qui, on espère, vous aura plu.

Cliquez pour zoomer !

Devise du voyage: "Au mieux, on meurt !"
Nombres de jours: 14
Mois/année: juillet 2015
Nombre de pays: 12,1

Suisse
Liechtenstein
Autriche
Slovénie
Croatie
Serbie
(Bosnie-Herzégovine - voir le jour 4, Epic road time)
Bulgarie
Roumanie
Slovaquie
Pologne
République Tchèque
Allemagne

Nombres de kilomètres: ~5466
Record de vitesse: 210 km/h
Coûts totaux: ~1800.-

Essence: 424.- (24 %)

Nombre de photos: 1378

Photos exploitables: ~420 (30 %)

Phrase la plus utilisée durant le voyage: "C'est bucolique !"
Chanson la plus écoutée: Still, de Geto Boys
Artistes les plus écoutés

Breaking Benjamin
Nickelback
Gotthard

Temps moyen pour la rédaction d'un jour sur ce blog: 3 heures
Le prix du meilleur conducteur est attribué à: Yannis
Le prix du meilleur laveur de vitres est attribué à: Matthieu
Le prix des blagues les plus pourries est attribué à: Ludo
Nous remercions:

La tente, pour avoir tenu le coup
Google Maps, pour son aide précieuse durant ce voyage
HTC, pour avoir conçu le HTC Desire, seul téléphone réellement fonctionnel de ce voyage
La voiture, qui a continué à rouler malgré les chemins que nous avons pris
Vous, les lecteurs, de nous avoir suivis et fait des retours sur nos articles
Vous, futurs lecteurs, de vous intéresser à notre voyage
Et nous, sans quoi vous n'auriez pas pu lire ce que vous êtes en train de lire juste-là, maintenant

Tous les articles ont été relus, les noms des villes/villages ont été vérifiés. Les rivières sont difficilement trouvables, elles n'ont donc pas été corrigées. Mais si une faute devait nous avoir échappé, c'est avec grand plaisir que nous la corrigerons !
La totalité des photos du voyage (des photos inédites) sont disponibles à cette adresse et des vidéos ont été ajoutées sur certains articles (à vous de les découvrir) !
C'est ici que nous nous séparons (pour quelques temps peut-être ?), en espérant, à nouveau, que vous avez eu du plaisir à nous lire !

~o~

Pour (re)découvrir notre voyage, nous vous invitons à visiter les liens suivants:

A bientôt !

Vos serviteurs,
Yannis, Matthieu et Ludo

lundi 27 juillet 2015

Jour 14 - Home, sweet home !

Samedi 18 juillet 2015, Allemagne - Suisse

08h15 - A son habitude quand il a bu (mais qu'un peu), Ludo dort peu et se donc réveille "tôt" (plus tôt que les autres en tout cas). Il n'est pas en trop mauvais état (juste un peu la tête qui tourne), grâce aux bons réflexes de la soirée précédente. Il profite pour faire quelques photos pendant que ses "amis" dorment. Il se pose ensuite sur une des chaises en attendant que les deux autres se réveillent.

Photo: Ludovic Delafontaine ©

08h45 - Réveil des deux autres. On démonte le camp. Ludo qui avait faim à son réveil commence à avoir la nausée suite aux efforts pour rangement le matériel... Yannis profite pour faire une photo d'une "fleur moche". Ludo trouve qu'elle ressort quand même pas mal !

Photo: Yannis Ansermoz ©

09h35 - Départ en oubliant des boissons sur le toit, qui tombent à notre départ. Il faut faire demi-tour afin de les récupérer et l'on s'assure que tout est bien rangé par habitude mais aussi pour remercier le paysan qui nous a laissé dormir sur son terrain.
09h45 - Petit arrêt dans le village de Vorderbreitenthann dans une boulangerie. Matthieu et Yannis y vont, pendant que Ludo se laisse mourir dans la voiture. Il a la nausée, miracle, il n'a pas faim. Ils se trompent d'entrée et arrive dans la boucherie. Même si aux yeux de Ludal (après coup bien-sûr) cela aurait été un bon déjeuner, ils ressortent et vont à la boulangerie. On reprend l'autoroute, direction Stuttgart !
11h00 - Ludo se sent mieux. Après un petit somme, il n'a plus mal au ventre et peut recommencer à manger (au grand malheur de ses acolytes).
Stuttgart → Singen
11h45 - Arrêt pour une pause pipi. On profite pour vider la moitié de la voiture de ses déchets et Ludo profite pour manger un petit truc. Une petite pluie s'abat sur la tête de nos voyageurs sur le départ.
12h50 - Nous approchons de Schaffouse, où la frontière suisse se présente. Après une attente de 5 minutes, nous passons la douane sans même être contrôlé.
Schaffouse → Zurich
13h30 - Ahhh la Suisse, le pire pays dans lequel on ait conduit jusqu'ici: les gens sont amorphes (on ne parle pas ici de leur vitesse, mais de leur réactivité). Au moindre changement, ils ne savent pas s'adapter, ralentissent le trafic et sitôt que l'on fait quelque chose d'un peu "spécial", on nous regarde comme si on avait égorgé un agneau devant leurs yeux en roulant. Les Suisses sont mous. Autant à l'Est on avait l'impression que, même si une personne ne souriait pas, elle avait une "bonne bouille", autant en Suisse, tout le monde à l'air malheureux, grincheux et constamment inadapté. Oui, c'est triste. Heureusement que tout le monde n'est pas comme ça, mais le contraste est presque choquant.
Aarau → Bern → Murten → Laupen → Litzistorf
15h05 - Nous profitons de passer dans la région de Fribourg pour dire coucou à Sophie, la copine de Ludal la Tepu, dans sa ferme. Nous ne pouvons pas rester longtemps car elle doit travailler. Tu m'avais manqué !
15h30 - On reprend notre route pour Poliez-Pittet, dernière destination qui clôtura ce road trip.
Bundtels → Givislez → Avenches → Dompierre → Payerne → Marnand → Sottens → Naz ("C'est naze Naz" Ludo) → Poliez-Pittet

Photo: Ludovic Delafontaine ©

16h35 - Nous arrivons à Poliez-Pittet. Ça annonce la fin du road trip... Nous avons l'impression d'être partis depuis plusieurs mois alors que nous avions quittés cette même place il y a seulement deux semaines. 621 km ont été effectué entre le dernier plein et ici. Nous rangeons toutes les affaires, débarrassons un cornet papier plein de bouteilles de PET (et dire qu'on avait déjà vidé les 3/4 de celles qu'on avait !). Yannis retrouve ses chaussures au fond de la voiture, qu'il avait oubliés ce qui le "forcera" à conduire en tongs/pieds nus pour l’entièreté du trajet. Des images et des souvenirs continuent de tourner dans la tête (et cette fois, pas à cause de l'alcool), c'est déjà fini !

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Jour 13 - Touristes, fermier et cuite

Vendredi 17 juillet 2015, République Tchèque - Allemagne

08h00 - Réveil. Nous avons trooooop bien dormi. Nous profitons de nos matelas de sol qui sont, pour une fois, bien plats et très confortables.
08h30 - Debout, on plie la tente, rangeons les affaires et retournons à la voiture.

Photo: Ludovic Delafontaine ©

09h05 - Départ pour Prague.
10h30 - Nous nous parquons vers le centre de la ville (on croit). On se balade dans un joli parc et visitons un peu la ville.

Photo: Yannis Ansermoz ©

11h45 - On trouve un restaurant au look vintage qui veut faire ressentir au client la grande époque du cinéma tchèque des années 50-80, le Vovarna na Iluze. L'ambiance est réussie et on se sent emporté dans les fims noirs et blancs de l'époque. Le repas est excellent et la serveuse fort aimable. Les premiers touristes francophones (après ceux de Roumanie) de notre voyage rentrent elles aussi dans le restaurant et nous agacent...
12h35 - Fin du repas. Le dessert de Ludo était composé de pâtes avec une sauce sucrée. Très très particulier, mais mangeable. En allant à la voiture, on profite pour visiter une autre partie de la ville, en restant le plus possible à l'ombre: il faut 34°, on regrette de plus en plus le frais de l'est. La ville de Prague réunit les deux éléments suivants:

Le métal: des affiches partout pour des festivals et des concerts parsèment la ville. Ils sont bien dans ce pays, ils bouffent en masse et écoutent de la bonne musique.
Les sirènes de police/ambulance: de part et d'autre de la ville, on entend des sirènes hurler. Pourtant, il ne semble rien se passer, mais c'est rigolo.

Photo: Yannis Ansermoz ©

13h05 - Retour à la voiture, on met le cap sur l'Allemagne, dernière destination de notre voyage.
14h05 - Un accident de voiture bouche le trafic. Ceci explique peut-être le nombre de sirènes entendues dans la ville: cinq voitures encastrées l'une après l'autre... Le trafic reprend petit à petit. Sur l'autoroute, des appareils indiquent que l'air ambiant est à 36°. La route, elle, est à 49°... Il est où le frais qu'on avait ? Qu'est-ce que c'est les histoires ??
La République Tchèque est composée d'or et d’émeraude: des forêts verdoyantes entrecoupent les champs dorés de blé et d'orges mûrs.

Photo: Ludovic Delafontaine ©

15h12 - Passage en Allemagne, à nouveau aucune douane.
15h53 - Record breaker ! 210 km/h ! Tout cela pour tenter de rattraper une voiture dans laquelle Yannis a "vu des cheveux" [= c'est peut-être une nana.]
16h04 - 38°... On regrette l'est. Beaucoup. Une voiture d'auto-école est présente sur les routes et Yannis montre comment on doit faire au jeune conducteur: dépassement par la droite d'un autre véhicule. Le conducteur, furieux, lui fait les feux:

"C'est bon, c'était pour déconner !" Yannis

On comprend aussi à nouveau la langue, cela faisait longtemps !
17h00 - On sort de l'autoroute à Aurach. On profite de faire le plein, 664 km depuis le dernier pour le prix de 50 euros + 1 euro le paquet de cinq cigarillos.
Nous passons à Stadel, des forêts sont proches et nous tentons de nous y perdre pour planter la tente. On entre dans une forêt, interdite aux véhicules. Des observatoires (que Ludo appellera des miradors) sont présents partout sur la route pour pouvoir, sans doute, observer les oiseaux et la faune. Le chemin de cette forêt est nickel, meilleure que certaines routes empruntées jusqu'ici. Ludo repère une place propice pour la tente, jusqu'au moment où il sort de la voiture. Des nuées de taons s'engouffrent dans la voiture et rodent autour de la voiture, on se casse propre en ordre !
Elbersroth -> Birkach

Photo: Ludovic Delafontaine ©

Des pensions sont proposées dans les villages. On regarde si c'est ouvert. Non ? Tant pis.
17h47 - On trouve le champ pour dormir le soir, proche de la route mais quand même à l'abri des regards.
18h30 - La tente montée, nous sortons les chaises pliables pour la première fois du voyage (au moins qu'elles servent à quelque chose, pas qu'on les ait pris pour rien !). Le saucisson et le pain acheté à LIDL sortis, nous mangeons, posés à côté de la tente. En Slovaquie, nous avions acheté deux bouteilles d'alcool fort appelées Tuzemák et [à compléter]. Nous pensons qu'il s'agit de rhum, qui est d'ailleurs excellent ! Ludo sirote les 3/4 d'une des bouteilles pendant que Yannis et Matthieu fument des cigarios.

- "Moi je suis un artiste." Ludo
- "Ah bon, tu joues de quoi alors ? Tu nous as jamais montré tes oeuvres" Yannis
- "Je joue de la trop bonne." Ludo

"Y a du sol parterre" Yannis

Il s'agit de la première fois que Ludo est réellement ivre.
21h20 - Un paysan arrive. Eh merde. Dans son gros tracteur, il arrive à grande allure et freine d'un coup sec. Nous comprenons les mots "rauchen" et "Cirgaretten", nous lui tendons un cigarios en pensant qu'il passe "juste" pour demander unr cigarette. Il descend de son véhicule et nous demande, au contraire, de ne pas fumer car il fait très sec. Ludo lui pose la question s'il est quand même possible que nous puissions rester dormir à l'emplacement actuel.

"Ja ja, kein problem ! Sie müssen aber nicht rauchen !" Le paysan

Il nous demande aussi de ne rien laisser traîner le lendemain, prend notre numéro de plaque en cas de problèmes et s'en va. Nous sommes étonnés en bien de la réaction de ce brave personnage, merci !
Nous jouons au ping-pong en se faisant des passes. Ludo a le bon réflexe de boire les 3/4 d'une bouteille d'eau afin d'éviter la gueule de bois du lendemain (il s'étonne lui-même des bons réflexes adoptés durant la soirée).

- "Il faudrait que tu arrêtes le temps pour pouvoir attraper la balle" Yannis
- "Mais il n'y a pas de toans" Ludo
- "Attends !" Matthieu
- "En même temps..." Matthieu

"Ahh j'ai les boules !" Yannis, qui tient des balles de ping-pong dans la main

22h20 - Nous mettons de la musique (du Trivium) avant de commencer à faire des exercices physiques. Nous nous souvenons du bon échauffement de notre ancien prof de gym, M. Rossrens. Ludal s'en sort étonnamment bien avec les pompes, les squats, les abdos et le gainage durant lequel il tient 110 secondes (pas mal pour son état).
23h30-00h15 - On s'étend parterre avec du Geto Boys en tentant de faire des photos des étoiles, magnifiques, avant de s'endormir, "avec les copains", à l'extérieur de la tente, que nous avons galéré à planter à cause du sol extrêmement dur pour clôturer ce road trip.

"Vous me réveillez quand on arrive en Suisse, que j'appelle ma famille pour qu'elle prépare le souper" Yannis, notre seul conducteur

Vidéo à découvrir

vendredi 24 juillet 2015

Jour 12 - La migration des escargots

Jeudi 17 juillet 2015, Pologne - République Tchèque

06h30 - Ludo se réveille. Quand il boit, il arrive à s'endormir, mais dort très peu. Il tente de se rendormir, mais sans succès.
07h00-09h45 - N'arrivant pas à dormir, il se lève et profite pour mettre à jour le magnifique blog que vous êtes en train de lire.
09h45-10h15 - Il va déjeuner sur du Garroux (les polonais apprécient définitivement la musique française !)
10h15-11h10 - Seul dans sa chambre, il continue la mise à jour du blog sur du Geto Boys. Il prévoit qu'on ne va pas beaucoup voyager aujourd'hui !
11h10 - Un grand bruit d'étouffement provient de la chambre d'à côté et met Ludal en alerte. Il toque à la chambre de Yannis et Matthieu, qui vient lui ouvrir. Yannis va pas bien et vomit de partout (dans les toilettes au moins)... Rien de bien grave, il faut juste laisser passer... Un thé aide grandement Yannis. La vodka et la Pologne ne font pas bon mélange.
12h00 - On doit libérer la chambre. Yannis et Matthieu sont encore ivres et nous allons acheter à manger, en espérant que cela passe...
12h30 - Posés dans le parc trouvé le jour précédent, on grignote des Knoppers (et des biscuits pour Ludo, qui a faim et donc va bien) et buvons du Coca-Cola.
13h00 - On part. Difficilement, mais on part. Direction la République Tchèque.
13h15 - Premier des deux péages à payer, environ 2,5 euros
13h50 - Second péage à payer, même somme.
14h00 - On atteint Katowice, c'est déjà pas mal. Yannis ne se sent pas bien, mais il gère la conduite.
Szòtda (rivière) - Matthieu précise sur le carnet de bord qu'il faut vérifier l'orthographe sur Internet car il n'est "pas possible de lire à 140 km/h"
14h30 - Bienvenu en République Tchèque, il n'y a pas de douane. Nous achetons la vignette, valable 10 jours, pour 13 euros.
15h15 - Yannis effectue une turbo-sieste afin de se reposer. La conduite est bonne, par contre son état, un peu moins

Photo: Ludovic Delafontaine ©

16h00 - Seconde "pause repos". Il y a du WiFi que nous profitons de squatter.
16h45 - Remise en route. Nous avançons petit à petit, mais sûrement.
Olomouc
17h10 - Nous effectuons le plein. 701 km depuis la dernière fois.
18h50 - Nous arrivons dans le petit village de Humpolec. Le centre ville est désert et on repère un restaurant, le Papa's garden. La serveuse, très sympathique, nous propose un plat typique, que nous choisissons, avec une entrée. Nous sommes tous raides. La fatigue de la nuit précédent se fait ressentir et Yannis semble être mort-vivant (plus mort que vivant en fait). Yannis pose une question à Ludo, qui répond totalement à côté de la plaque:

- "En fait, où est Prague par rapport à la République Tchèque ?" Yannis
- "[Réponse totalement à côté de la plaque]" Ludo
- "En fait, t'es comme mon père [= ne répond jamais directement à la question]. Ah non ! Lui, il est cool" Yannis

Le plat est costaud et il est difficile, même pour Ludo, de le finir. Il y arrivera. Ça sera le seul.

Photo: Ludovic Delafontaine ©

21h00 - On trouve une petite clairière dans une forêt. Nous n'avions jamais eu un sol aussi plat que celui-ci durant tout notre voyage ! C'est du pur bonheur. Matthieu et Ludo continuent à discuter un moment pendant que Yannis s'endort, pour un repos bien mérité.

Photo: Ludovic Delafontaine ©

jeudi 23 juillet 2015

Jour 11 - Du rhum, des femmes, d'la vodka nom de Dieu

Mercredi 15 juillet 2015, Hongrie - Pologne

05h45-06h35 - Une voiture passe sur le chemin à côté de la tente pour se parquer quelques mètres plus loin. Cela réveille Ludo et encore trois autres voitures passeront. Personne viendra nous poser de questions.
06h35 - Réveil des deux autres. Aucun n'aura entendu les voitures. On constate les dégâts de la voiture suite au tronc. Nous sommes dégoûtés d'avoir abîmé aussi facilement la voiture alors qu'il s'agissait d'un des meilleurs chemins que nous ayons emprunté jusque-là (du moins, les dégâts visibles depuis le dessus de la voiture)... Mais réjouissons-nous, Ludo trouve un trèfle à cinq feuilles grâce à sa chance légendaire, ce qui ne réconforte que lui.

Photo: Yannis Ansermoz ©

07h05 - Départ. On ne croise personne sur notre route, pas même les propriétaires des voitures parquées non loin de nous.
Rétság → Borsosberény → Nagyoroszi
07h40 - Nous passons la douane de Slovaquie. Pardon ? Vous avez parlez de douane ? Quelle douane ! Il n'y a qu'un vieux bâtiment sans personne dedans, ni barrière, ni rien qui laisse présumer qu'il y a eu de la ville ici ces dix dernières années ! Nous continuons notre route...
Šahy → Hrkovce → Horné Semervce → Hokovce → Dudince → Terany → Hontiane Shedesure → Domaniky → Devicie → Krupina → Dobrá Niva → Podzámčok → Zvolen → Staré Hory → Donovaly → Liptovská Osada

Photo: Ludovic Delafontaine ©

10h12 - Troisième pluie du voyage, le temps est très agité, mais au moins il fait frais.
Dolný Kubín → Sedliacka Dubová → Krivá → Podbiel → Nižná → Tvrdošín
11h30 - On passe la douane polognaise. Encore une douane inexistante. Juste un panneau de bienvenue. Des vaches sont présentes dans les champs, mais ne sont pas dans un enclos. Chaque vache est attachée à son petit poteau et même si cela parait bizarre pour nous, elles n'ont pas l'air malheureuses. Elles ont toujours leurs cornes.
La place passagère ressemble de plus en plus à une poubelle: Ludo y jète tout les déchets durant le trajet et il commence à n'y avoir plus grande place pour ses palmes qui lui servent de pieds. Il s'en fiche.

Photo: Ludovic Delafontaine ©

Orawka → Podwilk → Spytkowice → Raba Wyżna → Skawa → Naprawa → Lubień → Pcim → Stróża → Javorník → Mogilany → Gaj → Libertów
12h30 - On effectue une pause pipi en bord de route.

- "Et dire qu'on doit se péter le dos pour faire une photo comme ça..." Ludo
- "Moi je trouve que c'est pas mal quand même, ça vaut la peine" Matthieu

Photo: Ludovic Delafontaine ©

13h00 - Nous arrivons à Cracovie (Kraków en polognais). On trouve une place de parc et nous nous posons sur une place pour le WiFi afin de trouver un hôtel.

Photo: Yannis Ansermoz ©

13h45-16h45 - On dégote l'hôtel Davide, proche des activités touristiques mais très calme. On profite pour visiter un peu la ville en s'y rendant. Une chambre double pour Matthieu et Yannis et une chambre simple pour Ludo. On profite pour se doucher (!) et mettre un peu à jour le blog.

- "Tu as aussi une douche cool ?" Yannis
- "Oui" Ludo
- "T'as vu qu'on pouvait faire des trucs cools avec le pommeau de la douche ? Des petits effets et tout et tout" Yannis
- "Non, mais j'ai vu que la vitre était transparente !" Ludo

Photo: Yannis Ansermoz ©

16h45 - On sort de l'hôtel pour visiter la ville.
17h05 - On trouve un bar (le Vistulaold) où la "Happy hour" est appliquée: une vodka = 1 euro. On prend une vodka framboise. Excellente !
17h30 - On retourne dans la rue chercher un restaurant et, au coin d'une rue, tombons par hasard sur le restaurant Klimaty Poludnia. Un autocollant "TripAdvisor" est affiché, c'est bon signe. Le restaurant est très joli et ils y passent du Georges Brassens et du Joe Dassin ! Certaines affiches dans le restaurant sont elles aussi en français. Tout est fait maison avec des produits frais et la nourriture est excellente (les bières aussi d'ailleurs). Le tout (entrée, plat principal, dessert + boissons (bières + digestifs)) coûte, pour les trois, ~57 euros... Nous laissons un bon pourboire et recommandons ce restaurant !

Photo: Yannis Ansermoz ©

19h30-20h30 - On visite un peu la ville avant d'être accostés par une jeune dame qui fait de la pub pour le Wild Nights, un night-club. Nous pouvons rentrés habillés comme nous le sommes (sandales, short, t-shirt) et, après un super-rapide-tour de la place, y rentrons.

Photo: Yannis Ansermoz ©

Photo: Ludovic Delafontaine ©

20h30-23h15 - Pfiou, que raconter... Trop de choses ? La première chose que l'on voit en entrant dans le club sont deux danseuses, torse nu, à même le sol en train de se faire des câlins. On les enjambe et allons nous asseoir. Une serveuse (qui n'est pas une danseuse) arrive et nous présente les règles du club et son fonctionnement: interdiction de prendre de photos, on peut l'appeler en cas de problèmes ou si quelque chose nous convient pas, etc. Deux cartes sont proposées: la première, pour le client, propose des boissons bon marché et la deuxième carte est uniquement pour les danseuses. Elles ne peuvent que boire ce qui est issu de cette carte. Bizarrement, les prix sont beaucoup plus élevés... x) Peu après, trois danseuses arrivent pour se poser à côté de chacun d'entre nous et commencer à discuter. C'est ici que les histoires se séparent:

Ludo - Ce qui s'est passé à Cracovie, reste à Cracovie.

Matthieu - Ce qui s'est passé à Cracovie, reste à Cracovie.

Yannis - Ce qui s'est passé à Cracovie, reste à Cracovie.

23h15 - Nous quittons le night club. On se sépare (en très bons termes, pas de soucis !).

Ludo - Il se met en route pour l'hôtel, qui semble bien loin par rapport à l'allée. Ludo se perd dans la ville et finira enfin par trouver l'hôtel à 01h00. Il s'endort vers 02h30, après avoir mis en route des torrents et améliorer quelques articles sur le blog. Il ne se fait aucun soucis pour ses amis, qui finiront bien par rentrer !

Matthieu et Yannis - Ils sautent de bars en bars pour trouver "The place to be !" La vodka à 50 centimes coule à flot. A 04h00, ils rentrent à l'hôtel avec une discrétion non cachée, ce qui réveillera Ludo.

dimanche 19 juillet 2015

Jour 10 - On pousse, on pousse et ça sort !

Mardi 14 juillet 2015, Roumanie - Hongrie

09h30 - Réveil tranquille de Matthieu et Yannis. Ludo s'étant réveillé plus tôt, il a quitté le terrier pour continuer la rédaction de nos aventures dans la voiture. Le petit déjeuner est composé de céréales (avec du lait !). Ludo semble rassasié (pour une fois).
09h30-11h05 - On tente de partir: la voiture est posée entre deux sillons de champs et nous n'arrivons pas à la sortir, même en tentant de la pousser à deux (+ le moteur)... La situation semble un peu désespérée: nous glissons des paquets de céréales vides en espérant que cela frottera mieux que sur l'herbe, sans succès... On place à l'avant et à l'arrière des pneus du petit bois pour rouler dessus et surélever la voiture. L'idée est bonne, mais il faut de plus gros morceaux de bois, ce que nous allons récupérer. On arrive grâce à cela à déplacer d'une vingtaine de centimètre la voiture, ce qui nous permet de rajuster nos morceaux de bois et la sortir du fossé ! On a eu chaud et on a bien transpiré !

Photo: Yannis Ansermoz ©

Saravin (rivière) → Săvârșin→ Vărădia de Mureș → Juleta (rivière) → Nicolae Bălcescu → Bătuţa → Căpruţa → Barzava (rivière) → Mora. Siva (rivière) → Barzava (rivière) → Nadas (rivière) → Conop → Odvoș → Jernova (rivière) → Lipova → Șoimoș(rivière) → Radna (rivière) → Cladova (rivière) → Păuliș → Sâmbăteni → Cicir → Mândruloc → Vladimirescu → Arad → Mures (rivière)
12h15 - Le fuseau horaire revient "à la normale". Nous passons la douane pour l'Hongrie.
12h35 - Bouchon en périphérie de Szeged. Pour passer le temps, on énumère la liste des mots en "ique":

bucolique
sympathique
typique
magnifique
atomique
alcoolique
panique
informatique
chimique
panoramique
onsetapemonique
trique
stick
patriotique
érotique
pornographique
sulfurique
etc...

Yannis, en cherchant un mot en "ique", propose "Elle va me mettre dans un état... Islamique".
12h45 - On arrive à Szeged. Nous bouvons un verre au Millienniumi, une petite terrasse devant l'université de la ville avec une chouette fontaine. De la musique classique y est diffusée. Ludo essaie de convaincre un de ses matchs Tinder de rencontrer les types géniaux que nous sommes. Même si la volonté était présente, il n'était pas possible pour la jeune dame de venir... Nous reprenons notre route vers Budapest, tout triste...

Photo: Yannis Ansermoz ©

14h30 - On trouve une station service qui vend la vignette (~10 euros) pour l'autoroute. Aucun employé ne parle anglais et le système étant radicalement différent des autres pays traversés, il est difficile pour Yannis et Matthieu de savoir ce qu'ils demandent. La vignette fonctionne de la façon suivante: on prend le numéro de plaque de la voiture et des radars sur l'autoroute t'analysent et regardent si tu as payé ton droit de passage. Sinon, bah amende quoi.
15h50 - Arrivée tardive à Budapest.
16h00 - Matthieu lave à nouveau le pare-brise et le plein est effectué. 54 euros le tout, y compris une bouteille d'eau. 718 km effectués depuis le dernier plein et nous ne sommes même pas sur la réserve ! Nous nous parquons en ville et visitons un peu, tout en cherchant un WiFi pour trouver un bon restaurant via TripAdvisor (notre nouvel outil pour trouver des restaurants bons, éviter la gaffe de la dernière fois...).
17h45 - Après avoir trouvé un restaurant sur Internet, on parcourt les petites ruelles de Budapest, où on y croise plus grand monde. Dans un vieux bâtiment, nous rentrons dans un restaurant très classe, appelé le Mirage Etterem Kávézó, où l'on est très bien reçu malgré le fait que l'on aurait bien besoin d'une douche... La nourriture y est très bonne, la serveuse sympathique (oh ! un mot en "ique" !) et profitons pour mettre un peu à jour le blog.
19h35 - On part à la recherche de notre char et sur la route, nous voyons Matthieu, lorsqu'il était encore jeune, affiché contre un panneau d'informations. Il ne manque plus que le "Wanted". On profite aussi pour visiter un peu.

Photo: Yannis Ansermoz ©

Photo: Ludovic Delafontaine ©

19h55 - Voiture retrouvée et l'on se met en route pour un petit lac repéré sur Google Maps (pour pêcher).
20h00 - 90 km/h en ville, un type nous dépasse et nous tire un "fuck".
Szendehely → Nőtincs

21h10 - On s'arrête à côté d'un petit lac pour dormir et pêcher. Yannis, en se parquant, heurte un tronc d'arbre qui abîme le pare-choc. Nous ne constaterons les dégâts que le lendemain.
21h10-22h00 - On pêche les yeux fermés car il fait déjà trop sombre pour voir quelque chose. Des crapauds croassent au bord du lac et les moustiques profitent affectueusement de notre présence. Le produit anti-moustiques est d'une grande aide !
22h00 - Un homme à l'autre bout du lac voit la lumière émise par nos téléphones portable et nous braille en hongrois qu'il est interdit de pêcher. On s'empresse de cacher la canne à pêche sous la voiture, filons sans un bruit dans notre tente et faisons semblant de dormir depuis quelques minutes, au cas où il venait à passer pour vérifier (tout en sachant qu'entre pêcher illégalement et faire du camping sauvage, on sait pas ce qui est mieux). On s'endort...

Jour 9 - Quitte à pas pécho, on tente de pêcher

Lundi 13 juillet 2015, Roumanie

07h30 - Après une nuit fortement agitée où l'on a été dérangé par les chiens errants une grande partie de la nuit, le village se réveille: on entend des coqs chanter, des bovins meugler, des cochons grogner et des villageois parler entre eux. Matthieu se retourne, lève la tête et nous annonce qu'un petit vieux nous regarde. Encore endormi, Ludo ouvre les yeux et voit une tête au travers de la tente d'un vrai petit vieux avec toutes les rides du monde qui nous observe d'un air amusé. Il tente de nous parler en roumain et nous, encore à moitié endormi, ne comprenons que dalle.
Il ramène la moitié du village. Ce vieux ramenait ses chèvres, ses moutons et ses vaches dans le champ dans lequel on dormait pour les faire brouter.
Ne comprenant pas forcément s'il souhaite que l'on parte ou si l'on peut rester, on plie bagage sous l’œil observateur du vieux, qui semble ne jamais avoir vu de tente avant et semble très impressionné par cette technologie.

08h15 - Endormis, on met cap sur une route qui indiquait la possibilité de pêcher le soir d'avant. On roule sur un chemin de sable où l'on a peur de rester coincé avec la voiture. On trouve un petit coin sympathique et tentons de pêcher: il faut d'abord enlever les protections en plastique de l'hameçon sans se blesser (ce qui n'est pas facile contrairement à ce que l'on pourrait penser !), comprendre comment lancer la canne à pêche pour que le hameçon parte sans ce le reprendre dans l’œil... Que ça paraît compliqué...
Un pêcheur arrive au loin et se pose non loin de nous. On essaie toujours d'améliorer notre technique de pêche... Le pêcheur, après un très mauvais lancer d'un d'entre nous, rit et s'approche de nous pour nous montrer comment faire. Il ne parle pas autre que roumain, mais nous le comprenons assez facilement.

"Le roumain est ce que le Romanche est à la Suisse: un mélange entre de l'italien, du français et du polonais" Ludo

Il nous donne des conseils, nous montre comment faire, nous présente son matériel (bien plus léger et simple à manier que notre poutre qui nous sert de canne à pêche), nous le prête, refait le nœud de l'hameçon correctement (sans le flotteur). On améliore notre technique petit à petit jusqu'à ce que ça devienne un mécanisme. La pêche est reposante: on lance le hameçon, on le ramène et on recommence. Ça vide la tête, il fait beau et on a le temps.
On n'attrapera pas de poissons, ni même le pêcheur, mais on s'est découvert une nouvelle passion.

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11h15 - On décide de se mettre en route. Yannis crache par la fenêtre:

"Putain, j'ai craché sur ma portière !"

On ramène le pêcheur chez lui en voiture en le remerciant pour son aide et ses conseils.
Mănicești → Băiculești → Curtea de Argeș
12h30 - Pause manger à LIDL. On refait le plein à St. Curtea de Argeş. 634 km depuis le dernier plein.
Albestii → Arges (rivière) → Oeștii Pământeni → Corbeni (Corps béni, hoho) → Căpățânenii Ungureni
13h10 - En route pour la Slovaquie, on passe à travers les montagnes. Sur un barrage, un film est en train d'être tourné avec des jolies danseuses. Ludo les salue au passage et on les entend s'exprimer en roumain "Oh des suisses" ! On sait, on est cool :)

On décide de faire une pause proche de bâtiments désaffectés où il est question d'un chantier surveillé. Ne parlant que français (et encore), on prend le risque de visiter la nature avoisinante et son lac artificiel. Un appareil avec un gros "REC" clignote. On s'imagine qu'il s'agirait peut-être d'un WiFi.

"Y a un WiFi qui s'appelle "REC". Tu crois que le mot de passe est "Tomme" ?" Ludo

On passe la rivière Raoul Lapra.

14h37 - Première pluie depuis la Suisse. Il y a même de la neige car nous sommes dans les montagnes à 1587 mètres.
14h42 - On grimpe, on grimpe: 1698 mètres. On n'est pas encore au sommet du col.

15h15 - Grosse pluie sur la descente du col. On tombe de sommeil et faisons une turbo-sieste sur une place de stationnement (bon réflexe Yannis :)).
15h40 - On repart et Matthieu et Yannis tentent de refaire la blague du road tripeur, mais Ludo vieille et sait se réveiller quand quelque chose se trame. L'ambiance sur la route est tropicale: il y a de la verdure partout et l'eau s’évapore sur la route.

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Laita (rivière) → Cârțișoara → Opatu (rivière) → Srorei (rivière)
Il s'arrête de pleuvoir.

"Et voilà, on a sauté l'averse. Dommage qu'on ait sauté que l'averse !" Yannis

Sârata (rivière) → Porumbacu de Jos → Porumbacu (rivière) → Olt (rivière) → Bradu → Trinkbach (rivière) → Cibin (rivière) → Hambiei (rivière) → Valeracei (rivière) → Viadnet (rivière) → Amnas (rivière) → Secaş (rivière) → Bustia (rivière) → Girbova (rivière) → Câbnic (rivière) → Volea Calesa (rivière) → Saltina (rivière) → Selaz (rivière) → Pianu (rivière) → Cioara (rivière) → Saratii (rivière) → Cugin (rivière) → Vaidei (rivière) → Romos (rivière) → Oraştiç (rivière) → Priraz (rivière) → Turdaş (rivière) → Valeo Fara Nume (rivière) → Sliei (rivière) → Bargad (rivière) → Canal (rivière) → Lertej (rivière) → Mureş (rivière) → Mintia → Vetel → Leşnic → Săcămaș → Ilia → Gothatea → Gurasala → Câmpuri-Surduc → Surduc → Tătărăști → Burjuc → Zam → Ilteu → Toc
Y a beaucoup trop de rivières dans ce pays !

17h40 - Nous souhaitons trouver un endroit où pêcher suite à la bonne expérience du matin et tâchons de trouver un coin avec un lac/une rivière afin de pouvoir réessayer la chose. Nous localisons ce qui semble être un lac sur Google Maps et trouvons une route sur le bord de la route qui nous mène au milieu des champs (au calme ! on va enfin pouvoir dormir !). Pour cela, il nous faut d'abord débarrasser du milieu de la route un arbre tombé avant de passer.

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On se trouve un petit coin au milieu des arbres et parquons la voiture dans le champ, où on la coince entre deux sillons. On s'occupera de la décoincer le lendemain.

18h40 - Notre spot se situe assez loin de la route mais tout proche des rails du train. Les champs sont grands et il n'y a absolument rien aux alentours et nous n'avons pas (encore) trouvé le fameux lac/la fameuse rivière indiquée sur Google Maps. Mais il n'est pas trop tard ! Le picnic dans le sac à dos, chaussures de marche lassées, on peut partir jouer aux explorateurs. Les hautes herbes sont hautes et il faut traverser les rails pour aller en direction du lac. Un mur de plantes vertes (dont des ortilles, yeah) nous bloque le passage et Ludo, toujours équipé de son couteau suisse, se fraye un chemin jusque sur les rails. Aucun train à l'horizon, on passe de l'autre côté. Il nous faut traverser des champs de maïs avec un canard qui s'envole et nous fait sursauter. Nous sommes censés déjà être au niveau de la tâche d'eau de Google Maps, mais il n'y a que des champs et des arbres... Nous cherchons en vain un passage qui nous mènera à destination... 19h30 - Nous faisons demi-tour, repassons les rails, retrouvons notre campement et mangeons. Fais faim ici. Du thon, du maïs, c'est bon.

21h00 - Nous sommes enchantés de pouvoir dormir au calme (des trains passent de temps à autre, mais ce n'est rien comparé aux nuits précédentes), on s'endort telles des masses... zZz...