Jour 6 - Pas facile de trouver un lit en Bulgarie

Vendredi 10 juillet 2015, Serbie - Bulgarie

09h15 - Réveil tranquillou
10h00 - Petite douche avant de partir
11h00 - Derniers rangements puis nous allons rendre la chambre
11h10 - Départ sans accros
11h15 - Lancement de la musique, il n'y a plus de Eminem ou de Geto Boys
12h00 - Récupération du ticket pour le péage.

Photo: Ludovic Delafontaine ©

13h50 - Sortie de l'autoroute avec un péage pour le prix de 730 din. Fin de l'autoroute après Nis.
Ostrovica → Dolac → Crvena Reka
14h05 - Nous entamons la réserve d'essence du véhicule. Aucune station d'essence en vue, nous allons du milieu de nul part...
14h20 - Un souffle d'espoir nous prend; une station ! Mais uniquement une station à gaz, pour les camions, faux espoir. La situation devient tendue...
14h25 - Bouchon suite à un accident à cause de travaux sur 12.1 km. Des mendiants viennent pour laver (mal) les vitres et demandent de l'argent. On tente de nous arnaquer sur le taux de changes avec 10 euros plutôt qu'un. Heureusement que Yannis est un économiste hors pair et qu'il connaît les taux par coeur. Arrêt total suite aux travaux. Les gens sortent de leur véhicule et balancent leurs déchets sur le bord de la route. Cela nous dégoute. Ludo met ses chaussures de marche pour pousser la voiture au besoin pour économiser l'essence.

Photo: Ludovic Delafontaine ©

15h05 - L'autre côté de la route reprend sa circulation.
15h15 - Le trafic reprend de notre côté aussi, toujours pas d'essence.
15h20 - La prochaine station est à 16.5 km. Nous doutons d'y arriver. Yannis roule consciencieusement, contrairement à son habitude, dans la descente pour économiser l'essence.
15h30 - Plus que 5.3 km; s'il faut pousser, c'est pas très long.
Čiflik → Crnoklište → Pirot
15h40 - Une station d'essence sauvage apparait ! Yannis utilise "Contre-sens" contre "Station d'essence" et capture la station service avec sa voiture. Il utilise la capacité spéciale de "Station d'essence" "Full diesel please", qui régénère les statuts de la voiture de 46 litres après 690 km suite au dernier plein.

Photo: Ludovic Delafontaine ©

Chapitre spécial Pirot
Les gens marchent au milieu de la route, les scooters et les voitures font n'importe quoi, les chiens traversent la route n'importe comment, tout comme les piétons qui ne respectent pas les feux. Bref, c'est sympa quoi.
15h50 - Après un demi tour foireux, Yannis a réussi à mettre de la terre partout sur la vitre.

- "C'est pas grave, Matthieu relavera la vitre, c'est notre laveur professionnel" Yannis
- "Mais oui, tu me suces la bite aussi ?" Matthieu
- "Non, mais ça c'est après !" Yannis

16h00 - Un policier arrête une voiture qui a tenté un dépassement que même Yannis n'aurait pas osé faire. Il donne une claque au conducteur en l'engueulant. Comme dit plus tôt dans nos chroniques, faut pas faire les cons en Serbie.
Dimitrovgrad
16h15 - Douane bulgare. Laveurs de vitres partout, tout le monde change de voix, c'est le bordel.
16h55 - Toujours à la douane. Des gens klaxonnent pour rien. Nous passons dans le "no man's land" (entre les deux douanes), sans souci pour le moment.
18h20 - Enfin en Bulgarie ! Le fuseau horaire a lui aussi changé, avec une heure supplémentaire (donc arrivée en Bulgarie à 17h20). La vignette pour la semaine nous a coûté 5 euros. Pas un seul mot prononcé par le douanier, sauf bonjour (au moins, on a pas dû vider la voiture, pfiou).

"Du thé, il faut s'hydra-thé !" Yannis

Dragoman → Herakovo → Sofia

Photo: Ludovic Delafontaine ©

Photo: Ludovic Delafontaine ©

Photo: Ludovic Delafontaine ©

18h15 - Yannis a le cul qui gratte. Nous arrivons à Sofia, qui a beaucoup de bâtiments délabrés et une route "patchwork", qui secoue beaucoup la voiture et rend l'écriture de notre récit difficile pour nos rédacteurs Matthieu et Ludo. Les voitures n'hésitent pas à employer les présélections pour se mettre à l'avant de la file dans laquelle nous attendons patiemment, nous. C'est des thugs ces Bulgares. On aime.
18h55 - En route pour le centre ville avec des oranges foncés et des giratoires avec feux de circulations.
19h30 - Nous stationnons en ville, sans comprendre les panneaux d'affichages où l'on comprend juste qu'on peut se faire embarquer sa voiture à la fourrière. Ludo repère un monsieur avec un pistolet à la ceinture (chouette, un policier) pour lui demander si l'on peut rester stationner où on est. Il s'agit en fait d'un membre des forces spéciales de la police qui nous répond gentiment que l'on peut rester sans souci. Cool !

Photo: Ludovic Delafontaine ©

20h05 - Arrivée au bistrot "Central" sur une petite terrasse. Déception du repas qui ne comprend pas de féculents, on espère se rabattre sur une banana split pour dessert.
21h25 - Après des cris animaux pour attirer la serveuse, on nous refuse notre fameux banana split. Nous sommes donc obligés de commander une gaufre au chocolat qui cale plus que le repas principal. Les serveuses ne parlant pas anglais, on utilise le langage des signes pour se faire comprendre.

"Chatte de poche fontaine qui jouit avec des petits bruits "miaou miaou" !" Yannis et Ludo

- "Des petites roues avec des crans" Matthieu
- "Ouais, des engrenages quoi" Ludo

22h15 - Fin du plat, il fait déjà nuit. Nous reprenons les vieilles habitudes et montons la tente de nuit dans la forêt Bulgare. Du moins on essaie de trouver un coin où planter la tente ! La forêt Bulgare est très dense et on soupçonne la Bulgarie d'avoir passé un accord pour empêcher les touristes de planter leur tente : aucune route ne débouche sur un endroit plat, à l'écart de la ville/vie où l'on pourrait se poser...

- "Yulwach." Yannis
- "C'est une autruche enrhumée ou bien ?" Ludo

22h35 - Après quelques minutes de route, Yannis décide finalement d'enlever son frein à main.
23h45 - Toujours à la recherche d'un spot où dormir, on (re)dérange un couple dans leur voiture.
00h08 - Enfin ! La tente est montée, chacun dans son sac de couchage, il fait 13° !